L'EUIPO a publié une étude sur l'impact de l'intelligence artificielle sur la contrefaçon et l'application des droits d'auteur et de conception. La technologie présente à la fois des menaces et des opportunités pour la protection et l'infraction des droits de propriété intellectuelle.

Récemment, l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) a publié une étude passionnante qui explore l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur la contrefaçon et l'application des droits d'auteur et des dessins. L'étude met en évidence l'approche dite « double tranchant » de l'IA : elle peut à la fois renforcer la protection de la propriété intellectuelle et faciliter les infractions. Des scénarios hypothétiques sont présentés pour illustrer les menaces et les opportunités soulevées par l'IA. Par exemple, les contrefacteurs pourraient utiliser des systèmes d'apprentissage automatique pour identifier les ports sûrs où leurs marchandises sont plus susceptibles de passer les autorités douanières. D'un autre côté, les bureaux de la propriété intellectuelle pourraient utiliser l'IA et la blockchain pour protéger les informations dans les systèmes d'enregistrement. L'étude souligne également l'importance des technologies de traitement du langage naturel pour analyser le comportement des utilisateurs et le contenu qu'ils partagent. Ces outils pourraient aider les forces de l'ordre à prévenir les infractions futures et à prouver l'origine des contenus contrefaits. L'IA peut également être utilisée pour détecter et supprimer les « deep fakes », des contenus synthétiques créés par des réseaux d'apprentissage automatique pour imiter des images, des vidéos ou des sons originaux. En tant qu'évangéliste du calcul quantique, je considère que l'IA est un outil puissant qui peut révolutionner la manière dont nous protégeons et gérons la propriété intellectuelle. Toutefois, il est essentiel de rester vigilants face aux risques potentiels et de mettre en place des régulations adéquates pour éviter que ces technologies ne soient exploitées à mauvais escient.