Les consommateurs américains sont de plus en plus intéressés par les applications d'IA, mais il reste du travail à faire pour développer des programmes éthiques et responsables. Les résultats d'une enquête de Morning Consult montrent que l'intérêt pour l'IA est en hausse dans une variété de domaines, mais la confiance dans les résultats générés par l'IA reste un problème.
L'essor de l'intelligence artificielle suscite l'intérêt de plus en plus d'Américains, selon les données de tendance de Morning Consult. Une partie de cette tendance est simplement due à une prise de conscience accrue de la technologie émergente. Les titres des journaux sur la lutte pour la domination de l'IA entre Microsoft et Google ont continué, Google ayant récemment ouvert l'accès à Bard, son chatbot concurrent de ChatGPT, et Microsoft ayant annoncé qu'il intégrerait le générateur d'images DALL-E alimenté par l'IA dans son moteur de recherche Bing.
Le fait que l'intérêt pour les applications d'IA ne soit pas limité à une catégorie ou à quelques catégories montre qu'il y a un intérêt généralisé pour la technologie et comment elle pourrait changer de nombreux aspects de la vie quotidienne. L'intérêt moyen pour les applications incluses dans l'enquête est en hausse de 4 points de pourcentage depuis février. Les catégories connaissant la plus forte croissance sont : les recommandations de menus générées par l'IA dans les restaurants (en hausse de 13 points à 53 %), la thérapie et l'accompagnement de vie alimentés par l'IA (en hausse de 10 points à 40 %) et les légendes de médias sociaux générées par l'IA (en hausse de 10 points à 35 %).
Cependant, il reste du travail à faire pour développer des programmes d'IA éthiques et responsables. Les consommateurs mettent la responsabilité du développement de l'IA éthique sur les entreprises et les leaders qui créent les programmes, et sont moins susceptibles d'attribuer cette responsabilité au gouvernement ou aux utilisateurs de l'IA. La confiance dans les résultats générés par l'IA est en hausse depuis un mois, mais les préoccupations concernant la désinformation et les biais dans les résultats persistent.